L'écran
  


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J'avais initialement prévu un écran avec cadre alu utilisant des règles de maçon et me suis finalement décidé pour  un cadre en bois avec écran agrafé, ce qui est évidemment plus rapide et moins cher à réaliser et semble stable au vu de l'expérience de ceux qui ont choisi cette solution.
Edition 07/2020: Après plus de 15 ans, ça n'a pas bougé d'un poil.

La liste des courses (170€ environ) :

  • 4 tasseaux 27 x 44 x 2500mm pour le cadre,
  • 1 tasseau de 22 x 44 x 2500 en renfort central vertical,
  • 1 tube acier carré de 25 x 25  x 2500 pour suspendre l'écran,
  • 4 équerres en acier,
  • 4 renforts en acier pour fixer le montant vertical central,
  • une cinquantaine  de vis à bois 3,5 x 25,
  • Une toile vendue au m² de 2550 x 1500 (4m² facturés).

Le montant central est choisi moins épais (22mm) pour éviter qu'il ne risque de toucher la toile.

Après avoir fait le tracé du pourtour au sol, grâce à Pythagore, le cadre est assemblé...
 



 
puis présenté

 

 

Le tube de suspente en acier de 25x25 est fixé sur les deux montants verticaux de la structure bois du mur. De part et d'autre du tube, deux longues vis M6 permettent de suspendre l'écran avec une amplitude verticale de 60mm.

Ici, l'écran est à sa hauteur maximum avec 300mm sous plafond.
 

 

La fixation de la suspente de l'écran sur les montants au travers du tissu tendu est réalisée ainsi:

  • Une cale en bois est  collée sur chacun des deux montants,
  • Le tissu tendu passe quelques mm devant les montants,
  • Il affleure ces cales,
  • une seconde cale en bois est colée et pointée sur le tissu,
  • une vis bois traverse l'ensemble,
  • la colle évite l'effilochage.

   

 

 

Positionnement de l'écran:

Le schéma ci-dessus représente l'implantation avec le projecteur actuel qui n'a pas de lens-shift ,  dans sa hushbox, avec l'image qui "plonge" vers le bas.

L'implantation à une hauteur assez élevée est dictée par le futur changement de projecteur, car les modèles actuels, pour la plupart  équipés de lens-shift, ont, dans la majorité des cas le haut de l'image aligné avec l'axe de l'objectif lorsque le lens-shift est réglé au maximum.

Dans le cas d'un montage plafond, le lens-shift revient donc  à payer une fonctionnalité qui pose un (petit) problème. En effet, pour éviter d'avoir à placer le projecteur trop bas dans la pièce pour des raisons esthétiques et de sécurité, il faut  opter pour une image placé assez haut, dans mon cas 300mm du plafond alors que l'idéal théorique dicte plutôt de mettre le milieu de l'écran à hauteur des yeux. J'imagine que la démocratisation des projecteurs (que je supporte à 200%) incite les fabricants à faire des modèles plus passe-partout et donc moins bien adaptés à des salles dédiées...

Cette distance sera de 330mm avec le projecteur actuel dont une partie est, du coup, au dessus du faux plafond avec l'objectif presque au ras des dalles Coloral.

 

A titre indicatif, voici l'implantation avec deux candidats potentiels équipés  d'un lens-shift.

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Après la commande initiale d'une  toile Oray qui ne pas pas donné toutes satisfactions, j'ai finalement  commandé une toile Harkness-Hall mat, comme c'était d'ailleurs initialement prévu, arrivée une quinzaine de jours plus tard.

Durant ce laps de temps, j'ai peint le cadre bois et le tube de suspente en noir, non pas que je prenne un plaisir particulier à peindre quelque chose que personne ne verra mais pour que l'ensemble se confonde avec le tissu tendu noir qui est derrière. En effet, les toiles de projection étant légèrement translucides, il y a sinon risque d'apercevoir de temps à autre la structure à travers elle.


 

 

Ce que je considérais comme la dernière opération délicate, c'est-à-dire l’agrafage de la toile s’est passé sans encombres. Après avoir, sur les conseils du vendeur, poussé la température dans la salle à 25° pour faciliter le travail, la toile Harkness-Hall « supermat » s’est laissé tendre et agrafer sans aucun problèmes. Nous avons fait cela à 2 avec des gants pour ne pas risquer de tacher le blanc mat de la surface de projection.